Toutes vos opérations de fret vers l’Afrique en toute tranquillité
Entreprises, particuliers ou associations comptez sur les plus de 30 ans d’expérience et d’expertise de TEAM CDG pour vos opérations de fret en Afrique. L’Afrique est un continent en croissance, un continent plein de promesses et qui offre déjà de nombreuses et diverses possibilités d’affaires pour les entreprises françaises. Vous trouverez ici un guide sur tout ce que vous devez savoir lorsque vous vous lancez dans l’import-export vers l’Afrique.
Cette croissance qui fait défaut en Europe et faiblit en Amérique latine est au rendez-vous en Afrique. Que ce soit du fret maritime vers les plus grands ports du continent ou du fret Aérien à destination des nombreux aéroports les opérations de fret en Afrique doivent souvent être accompagnées d’une réelle prise d’information.
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COMMENT SE COMPORTE L’IMPORT-EXPORT EN AFRIQUE
En matière juridique le continent africain présente des différences notables avec la France. Il faut donc connaître et apprécier les risques avant de vous lancer dans vos opérations de fret et d’échanges commerciaux. Surtout avec l’environnement instable des affaires dans plusieurs pays.
Il est difficile de donner des spécificités douanières communes à tout le continent. Cependant, les pays d’Afrique sont organisés en différents organismes monétaires ou espaces de libre-échange partageant une majorité de conditions douanières pour le fret aérien et maritime :
UMA (union du Maghreb arabe) composée de l’Algérie, de la Libye, du Maroc, de la Tunisie et de la Mauritanie.
CEDEAO
(communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) :
Benin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
COMESA
(Union Économique et Monétaire Ouest Africaine) :
Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
UEMOA
(marché commun de l’Afrique australe et orientale) :
Egypte, Soudan, Djibouti, Comores. Angola, Burundi, République démocratique du Congo, Erythrée, Éthiopie, Kenya, Madagascar, Malawi, Maurice, Namibie, Rwanda, Seychelles, Swaziland, Ouganda, Zambie, Zimbabwe.
IGAD
(autorité intergouvernementale pour le développement) :
Djibouti, Erythrée, Éthiopie, Kenya, Somalie, Soudan, Ouganda.
CEMAC
(communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) :
Cameroun, République Centrafricaine, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad.
EAC
(communauté de l’Afrique de l’Est) :
Burundi, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda.
SADC
(communauté pour le développement de l’Afrique australe) :
Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Namibie, Afrique du Sud, Maurice, République démocratique du Congo, Madagascar, Seychelles.
Il est nécessaire de se renseigner sur chaque pays pour connaître les petites variantes des différents ports ou aéroports nationaux. Ici, nous vous préparons des fiches complètes sur chaque pays. En attendant voici quelques conseils généraux avant de vous lancer dans des opérations de fret et d’échange avec l’Afrique.
La prise d'information
C’est une étape primordiale, car il est difficile d’avoir une vision réaliste des projets tant les informations peuvent être rares et floues lorsqu’elles existent. L’opacité du marché peut rendre certaines entreprises démunies, dans ces cas-là n’hésitez pas à faire appel à des SAI (société d’accompagnement à l’international). Celles-ci vous aident à faire le tri entre les centaines de distributeurs locaux en sélectionnant les plus fiables et les plus efficaces. Elles réalisent un travail de prospection et de récolte d’informations dans une optique commerciale à l’aide de leurs consultants présent sur la destination.
Ces sociétés peuvent également vous accompagner plus en profondeur dans vos affaires avec leurs équipes sur place. Elles vous servent de guide afin de ne pas faire d’erreur sur les aspects culturels souvent mésestimés des entreprises. Elles peuvent aussi se charger du recrutement et de la gestion d’équipes locales. C’est une option très intéressante lorsque l’on sait à quel point les différences culturelles peuvent mettre en difficulté des négociations. En effet même si dans certains pays africains la langue officielle est le français, ne pensez pas pour autant que la seule barrière a été sautée.
Par exemple, on voit bon nombre d’entreprises s’agacer ouvertement de la lenteur des procédures et des négociations, dans un continent ou les relations personnelles jouent un rôle fondamental certains comportements peuvent tout simplement mener des contrats vers l’échec. Petite anecdote, dans certains pays l’habit ne fait pas tout le temps le moine, on peut voir des entrepreneurs très importants se déplacer en mobylette de peur d’attirer l’attention sur leur fortune. Afin de contrôler tous ces aspects une prise d’information voir un accompagnement peuvent être déterminants.
Le fret
Le transport de marchandises vers l’Afrique par voie maritime ne pose globalement pas de problèmes particuliers. Les compagnies maritimes internationales disposent de lignes régulières vers le continent et offrent des capacités de conteneurs importantes pour des trafics de toute envergure. Par exemple dans les ports du Havre de Rouen et de Paris (haropa) 17 armements assurent les lignes hebdomadaires conteneurisées avec l’Afrique de l’Ouest.
Une fois que le contrat de vente d’une marchandise a été signé, il reste à l’expédier et à l’acheminer jusqu’au client final. Même si des efforts réels de réforme ont été entrepris récemment, les ennuis commencent en général à l’arrivée. La congestion portuaire est malheureusement une réalité en Afrique de l’ouest et du Centre. L’engorgement portuaire et la lenteur des procédures de dédouanement de la marchandise engendrent des retards longs et imprévisibles pour les cargos. À titre indicatif dans les pays de l’OCDE, il faut en moyenne 9h pour dédouaner un conteneur. Selon le dernier rapport de la banque mondiale en 2015, cela peut monter jusqu’à 56h au Sénégal, 125 h en Côte d’Ivoire et 588h en RDC ! (rapport Doing Business)
Par exemple, on voit bon nombre d’entreprises s’agacer ouvertement de la lenteur des procédures et des négociations, dans un continent ou les relations personnelles jouent un rôle fondamental certains comportements peuvent tout simplement mener des contrats vers l’échec. Petite anecdote, dans certains pays l’habit ne fait pas tout le temps le moine, on peut voir des entrepreneurs très important se déplacer en mobylette de peur d’attirer l’attention sur leur fortune. Afin de contrôler tous ses aspects une prise d’information voir un accompagnement peuvent être déterminants.
Une fois les conteneurs débarqués, il faut assurer leur transfert vers les autres villes. Pour l’instant, les réseaux routiers et ferroviaires sont insuffisants, mais là encore des réformes et des travaux sont en cours pour faciliter l’acheminement des biens venant des ports et des aéroports.
Source : http://boneandvascularresearch.info/asean-partenaire- expert-fret-a%C3%A9rien.html
La situation n’a pas énormément évolué depuis 2014, il y a toujours ce creux au milieu de la carte, sur le continent africain qui pourtant a tellement à offrir. Pendant que les échanges entre l’Europe l’Asie, l’Amérique du Nord et du Sud sont à plein régime, la part de marché de l’Afrique reste faible. Les travaux sont en marche et ils seront déterminants quand on sait à quel point le fret aérien est vital notamment pour les pays enclavés. Les principaux acteurs en sont conscients, pour preuve durant cette même année (2014) a eu lieu l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI) organisée du 5 au 7 août à Lomé. Une réunion consacrée au développement du fret aérien en Afrique.
Des généralités sur les continents Africain
Demographie :
la population africaine est actuellement estimée à environ 1 216 130 000 de personnes et d’après le *Bearing point elle pourrait passer à 1,9 milliards d’africains en 2040. Pour couronner le tout, on s’attend à ce que cette population soit la plus jeune du monde.
Données géographiques :
Le continent est constitué de 54 pays internationalement reconnus pour une superficie de 30 415 873 km2, deuxième continent en terme de superficie et de population après l’Asie. L’altitude moyenne de 600 mètres y est la même qu’en Amérique.
Pour ceux qui s’intéressent au fret Maritime et aux côtes africaines, leur longueur totale est environ de 26 000 km, 6 000 km de moins que les côtes européennes dont la superficie ne représente pourtant qu’un tiers de l’Afrique. Cela s’explique par la régularité des côtes africaines et le manque d’entailles à l’intérieur des terres. Il faut aussi savoir que la plupart des ports du continent ne sont pas naturellement profonds sauf en Afrique de l’Ouest.
L’économie africaine : Selon la banque mondiale, la classe moyenne africaine est attendue à près de 900 millions d’Africains à l’horizon 2040 soit le triple de la situation actuelle (300 millions). Les promesses démographiques de l’Afrique s’accompagnent aussi de promesses de croissance vertigineuse et un afflux de financements extérieurs vitaux qui devraient venir soutenir cette croissance. Plutôt une bonne nouvelle pour les acteurs de l’import/export qui pourraient bénéficier de la fluidification du trafic grâce aux nouvelles infrastructures. Bien sûr, la situation devrait varier selon les pays, car si le dynamisme des affaires est une caractéristique de la région la situation concrète et les possibilités.
d’affaires varient d’un pays à l’autre. Par exemple la région avec le rythme de croissance le plus soutenu reste l’Afrique de l’Ouest (largement francophone) attendue encore en 2018 à un rythme de 6% avec en tête la Côte d’Ivoire (8,3% en 2016) grâce aux forts investissements publics. Malgré le Nigeria et l’Afrique du Sud (premières puissances économiques) qui repartent après près de 5 mois de croissance négative, les pays d’Afrique subsaharienne sont quant à eux sur des taux de croissance bien plus modestes (1,3% en 2016 et 2,4% de taux de croissance prévu en 2017). Cette conjoncture s’explique en partie par leur forte dépendance aux matières premières qui subissent en ce moment la volatilité de ces marchés. On pense notamment aux pays de la zone CEMAC (Cameroun, République Centrafricaine, Congo Brazzaville,Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad) qui pourraient même stagner avec une croissance qui se contracterait à 0,2%.
Enfin, il faut souligner la croissance la plus soutenue d’Afrique qui est bien trop peu mise en avant, il s’agit de l’Ethiopie et de ses près de 10% de croissance annuelle soutenue par les investissements dans les infrastructures. Globalement les pays les moins tributaires des revenus des matières premières sont ceux qui soutiennent les meilleures croissances.
Le bon pressentiment des économistes sur la durée de cette dynamique certes hétérogène nous pousse à rester optimistes malgré l’instabilité des marchés internationaux dont dépendent beaucoup de pays africains. L’environnement des affaires en Afrique s’améliore, l’offre publique et privée aussi, mais attention tout de même aux risques de corruption de sécurité et de déficience d’infrastructure.
Toutes ses opportunités assurent donc forcément des convoitises, mais les entreprises françaises ont une réelle carte à jouer malgré la forte concurrence en Afrique grâce à un avantage unique ; ses liens historiques avec le continent et la haute estime des consommateurs et des entreprises africaines envers son savoir-faire et ses produits. Cet avantage historique, elle ne le possède pas dans toutes les régions du monde.
Ressources du continent par pays (en anglais) :
Source : http://olivbusua.blogspot.com/2017/06/mapping-africas-natural-ressources.html
Détails sur les ressources minières :
Source : blog.com/ress-nat-l%E2%80%99afrique-o-combat
Les plus grands ports et passages de fret maritime :
Source : https://goo.gl/QYz2De
Les grands aéroports du continent en trafic :
Source : https://goo.gl/x5yA9t
Langues officielles parlées sur le continent :
Source : https://www.pinterest.fr/pin/344384702733929052/
Pour conclure sur ce petit portrait de l’Afrique, nous dirons que même si les croissances et les opportunités sont diverses et hétérogènes, le continent africain va de l’avant et confirme son ambition de future terre d’opportunité. Travailler avec l’Afrique est un privilège dont seuls les mieux organisés sauront tirer le maximum. La qualité du fret aérien ou maritime sera un élément déterminant pour toutes les parties.
Les échanges économique avec la France
En 2016, l’Afrique de l’Ouest se situait dans le Top 10 des régions adressant une demande supplémentaire aux exportateurs français. L’Afrique du Nord était un peu plus en retrait à cause de l’Algérie, mais ces débouchés devraient croître à nouveau en 2017. A contrario, sur un échantillon de 938 PME et ETI, l’Afrique est quasi absente du top 10 des pays visés par les entreprises françaises. Les raisons sont diverses. D’abord la frilosité de ces entreprises par rapport au manque d’informations sur les partenaires africains, les risques d’instabilité et les délais de paiement. De plus l’effondrement des prix des matières premières a dévalué plusieurs monnaies africaines, les produits français sont devenus dès lors très peu abordables pour eux. Les entreprises africaines se tournent alors vers les produits chinois ou marocains.
Enfin, beaucoup d’entreprises françaises exigent de leurs partenaires africains des paiements comptant pour se sécuriser. Notamment lors des opérations de fret aérien ou maritime. En effet l’Afrique en général reste mal classée en ce qui concerne l’environnement des affaires. Dans le dernier classement de la Banque Mondiale, l’Afrique du Sud une des premières économies est 73e, le premier pays francophone est 142e. L’Ethiopie, leader de la croissance et 2e population n’est même pas dans le top 100. Plusieurs facteurs dont l’obtention de permis de construire, l’exécution des contrats et la solvabilité sont pris en compte.
Mais cette frilosité n’est pas forcément la meilleure solution, car les entreprises africaines obligées de payer comptant se retrouvent sans fonds de roulement et ainsi privées de milliards d’euros de pouvoir d’achat. Une étude Atlas réalisée sur 800 entreprises de 31 pays africains montre en effet que 60% d’entre eux paient comptant lors de leurs transactions avec la France. Alors l’Afrique est tentée de se tourner vers la Chine ou la Corée du Sud qui elles proposent des facilités de paiement.
Dans ce sens, de nombreuses réformes ont été entreprises dans presque tous les pays d’Afrique afin d’améliorer l’environnement des affaires et rassurer les investisseurs et les entreprises étrangères. Ces réformes visent à uniformiser et alléger le droit des affaires ainsi qu’à protéger les différentes parties. Ces réformes portent leurs fruits puisque les plus importantes ont pour effet quasi immédiat d’attirer de nouveaux investissements.
En conclusion pour vos demandes de fret vers l’Afrique
Pour conclure, la musique sur le dynamisme et l’avènement d’un marché au potentiel énorme en Afrique n’est pas un fantasme, bien travailler avec l’Afrique devient un enjeu grandissant. La qualité de vos opérations de fret, qu’elles soient aériennes ou maritimes va jouer un rôle primordial et c’est dans ce sens que TEAM CDG entend bien, plus que jamais rester un partenaire fiable et efficace.
N’hésitez pas à consulter nos fiches détaillées sur les spécificités et nos offres pour chacune de nos destinations en Afrique.
Vous pouvez également demander un devis qui sera traité dans les plus brefs délais.
Transport vers le Congo Brazzaville
Pour en savoir plus sur le Congo Brazzaville et avant de vous lancer dans une opération de fret ou solliciter les services d’un transporteur, voici un petit focus avec tout ce que vous devez connaître sur le fret au Congo Brazzaville.